Historique
(Passez la souris ici pour voir les fondateurs de 1963)
L'APLM
Le Congo, le Rwanda mais aussi l’Amérique du sud tiennent une grande place dans cet élan. En témoigne, en 1953, la création à Louvain du Collège pour l’Amérique latine (COPAL). Ce Collège est chargé de former des prêtres et des laïcs pour l’évangélisation et la coopération au développement de l’Amérique latine.
Un nombre important de prêtres issus du diocèse de Liège s’engageront ainsi comme « missionnaires » en Afrique et en Amérique du Sud.
C’est alors que les prêtres liégeois restés au pays décident de «se cotiser» pour assurer à leurs confrères engagés au-delà des mers des moyens réguliers de subsistance. En 1963, quatre prêtres liégeois, les abbés Boonen, Franssen, Rohen et Vanstraelen, constituent une association sans but lucratif dont le but est l’«aide spirituelle, morale et matérielle aux prêtres Fidei Donum du diocèse de Liège ou issus du diocèse ou ayant été au service du diocèse». Peu de temps après, ils élargissent leurs sollicitations en faisant appel aux dons des communautés religieuses puis des laïcs. Sur le plan matériel, les dons et legs de ces bienfaiteurs permettent ainsi d’assurer aux «prêtres liégeois en mission» un revenu modique mais régulier. |
L’APLM s’est ainsi fortement investie dans la promotion de ce volontariat international chrétien (VIC) au sein du diocèse de Liège comme on le verra ci-après. Son action a reçu l’appui de notre Évêque et du Vicariat Évangile & Vie.
Le VIC
Nous avons une histoire à vous raconter ! Une histoire qui est la conséquence de l’évolution du monde et de l’Église depuis 50 ans, depuis l’époque de la naissance de l’APLM.La mondialisation est tellement présente qu’on ne la remarque plus, mais si on faisait un concile, les évêques « de couleur » seraient majoritaires : l’Église devient catholique ! La mission ne se conçoit plus à sens unique, mais comme un échange entre les jeunes Églises et les vieilles chrétientés. La diminution du nombre de prêtres ces dernières années dans les pays d’Europe occidentale et notamment en Belgique, dans le diocèse de Liège, n’a fait qu’accroître cette évolution.
Aussi, depuis une quinzaine d’années, nous nous posions la question de l’avenir de l’APLM : « ou bien elle devra gérer aussi correctement que possible son extinction progressive, ou bien elle devra s’orienter d’une façon nouvelle… » (Conseil d’administration du 15/06/2002). |
Au moniteur belge du 13 octobre 2004, les nouveaux statuts contiennent cette phrase : l’APLM « peut étendre son action au bénéfice de laïcs mandatés par l’évêque de Liège ». Mais le problème reste entier : qui va se charger de recruter, former, affecter, envoyer et accompagner les volontaires du diocèse de Liège, et avec quels moyens ?
Le projet dort. Jusqu’à la visite que fait à notre évêque, le 31 octobre 2007, Monseigneur François Garnier. Archevêque de Cambrai, accompagnateur de la DCC (Délégation Catholique pour la Coopération) au nom des évêques de France, il vient lui proposer une collaboration entre la DCC et le diocèse de Liège. |
L’histoire continue et avec enthousiasme. Lors de notre assemblée générale du 5 février 2011, en présence de notre évêque Mgr Jousten et de l’abbé Charpentier, nous avons signé une convention de partenariat avec la DCC pour promouvoir le volontariat international chrétien au sein du diocèse de Liège. Cette convention a été renouvelée le 16 septembre 2017 en présence de Mgr Delville.
1 L’encyclique Fidei Donum est une lettre de 1957 du Pape Pie XII qui demande aux évêques d’autoriser leurs prêtres diocésains à répondre aux appels de la mission et donc à s’engager au bénéfice des pays de mission tout en restant attachés à leur diocèse d’origine.
2 Le Concile Vatican II (de 1962 à 1965) est le grand rassemblement de l’Eglise catholique du XXème siècle : les évêques du monde entier, environ 2500, sont réunis à Rome et y redéfinissent la mission de l’Eglise dans le monde contemporain.
3 La « Théologie de la Libération » enfin est un courant de pensée originaire d’Amérique Latine, basé sur l’expérience biblique du Peuple d’Israël qui se « libère » du joug égyptien, qui vise à libérer les pauvres de leur état de servitude en remettant plus au centre des préoccupations de l’Eglise la notion évangélique de solidarité ».